L’oncologie pédiatrique, c’est ainsi que l’on désigne à la fois le cancer des enfants et le service qui se charge du traitement de ces jeunes patients à l’hôpital. Il ne faut pas s’y méprendre : même si le terme « pédiatrique » est utilisé, cette spécialisation ne traite pas uniquement des nourrissons, des bébés et de la petite enfance. Son champ de compétence va de l’état de santé du nouveau né à l’adolescent de 18 ans.
L’hospitalisation touche aussi bien les enfants qui ont été diagnostiqués d’une maladie oncologique que ceux qui sont suspectés d’être atteints. Dans ce deuxième cas, l’hospitalisation est l’occasion de procéder à des investigations, à des analyses poussées et à des études approfondies. L’objectif est d’écarter tous les doutes possibles. Quant à ceux pour lesquels le cancer est avéré, c’est grâce à cette hospitalisation qu’ils vont bénéficier d’un suivi à long terme, en plus de recevoir les traitements adéquats. Un service oncologie pédiatrique prend en charge une grande variété de maladies liées aux cancers. En conséquence, une grande diversité de traitements y sont donnés, surtout que chaque patient est spécifique et nécessite donc une prise en charge adaptée et différente d’un cas à l’autre. Un département d’oncologie pédiatrique est extrêmement bien équipé. On y trouve des équipements « généralistes » comme ceux proposés par Medic affaires : aspirateur de mucosités stérile pour bébés, matériel d’urgence (couverture isothermique pédiatrique, attelle pédiatrique modulable…)… Mais on y aperçoit également du matériel de spécialité. Enfin, pour offrir un grand confort aux jeunes patients, et leur garantir un agréable bien-être, les chambres sont très bien équipées (relève buste, table de lit…).
Il est difficile de faire toute la liste des cancers. Cette énumération se limite aux pathologies les plus fréquentes, celles qui sont souvent déclarées avant l’admission à l’hôpital. Les leucémies sont un cancer de la moelle osseuse. Les lymphomes correspondent à un cancer affectant le système lymphatique. L’unité traite également les tumeurs qui se développent dans le système nerveux central (la tumeur peut s’installer dans le cerveau, elle peut prendre naissance dans le cervelet, elle peut s’enraciner dans la moelle épinière). les neuroblastomes est le nom donné aux tumeurs qui endommagent et qui détruisent le système nerveux autonome sympathique. Le rétinoblastome est moins, voire peu connu du grand public. Il s’agit d’une tumeur qui attaque l’œil. Elle naît au cœur des cellules de la rétine et se développe progressivement jusqu’à complètement anéantir la rétine. Le néphro est une tumeur qui se forme dans un des reins avant de se répandre dans le tout le corps. L’hépatoblastome apparaît dans le foie avant de contaminer, progressivement, le reste de l’organisme. Les sarcomes désignent les tumeurs dont le berceau est localisé dans les tissus conjonctifs. Ils pulvérisent ensuite les os, mais aussi les tissus mous comme les muscles. Enfin, les tumeurs germinales naissent dans les ovaires. Elles peuvent aussi se former dans les testicules, ou tout à l’opposé, dans le cerveau. Il faut savoir que les cancers sont assez rares chez les enfants.
Ici également, il est difficile de faire une liste complète du matériel médical et des équipements dont disposent les unités d’oncologie pédiatrique. On peut néanmoins mentionner les matériels les plus souvent utilisés pour aider à faire des examens dans le but de procéder à l’établissement du diagnostic. Pour commencer la liste, on peut parler d’un examen complexe réalisé avec une machine sophistiquée : la tomographie par émission de positons. C’est un examen grâce auquel il est possible de suivre l’activité biologique des organes, de vérifier l’anatomie des organes et de contrôler leur morphologie. C’est lors de cette tomographie que le médecin peut savoir s’il se produit des activités métaboliques suspectes dans le corps de l’enfant.
La radiographie donne une image de plusieurs régions du corps. Son fonctionnement est basée sur les rayons X. Mais que l’on se rassure, ce sont de petites doses de radiations qui sont envoyées dans le corps de l’enfant.
Le scanner est doté d’un tube à rayons X. Il sert à examiner l’intérieur d’une partie du corps de l’enfant. L’image affichée par le scanner est présenté sous forme de coupes.
L’imagerie par ultrason, également appelé ultrasonographie, fournit des images de l’intérieur du corps de l’enfant grâce à la projection d’ondes sonores de haute fréquence. Le médecin reçoit les images en temps réel.
La radiographie, le scanner et l’IRM sont vraisemblablement les examens les plus connus du public. L’IRM produit des images des différents organes du corps de l’enfant. Pour une meilleure qualité d’images, ces dernières sont souvent reconstituées en 3D. Avant d’être introduit dans l’appareil, l’enfant place des boules quies dans ses oreilles. Une anesthésie générale est parfois nécessaire.
Après les nombreux examens et la ribambelle d’analyses, si le cancer est confirmé, l’enfant entre en traitement thérapeutique. Durant cette période, il faudra veiller à son confort, car les traitements peuvent être douloureux ou particulièrement gênants. Ce confort lui apportera un minimum de soulagement. Si les parents habitent loin de l’hôpital, ils devront par exemple acquérir un coussin de voyage flexible : l’enfant pourra l’utiliser pour se mettre à l’aise durant le trajet. Et si c’est d’un nourrisson dont il s’agit, il serait intéressant de s’équiper en module de transport pédiatrique. Il serait bien de penser également à un coussin d’assise ou à une sur-assise correctrice. Les exemples ne manquent pas. C’est aux parents de voir ce qu’il faut qu’ils achètent en fonction des besoins de l’enfant. Pour mieux se préparer aux dépenses, la souscription à une mutuelle santé peut être utile. Pour en revenir aux traitements, on peut en citer trois : la chirurgie suivie d’une chimiothérapie, celle-ci étant parfois associée à une radiothérapie. La chirurgie est nécessaire pour débarrasser le corps de la tumeur à l’origine de la diffusion des cellules cancéreuses. Parfois, cette opération chirurgicale suffit à mettre le patient hors de danger, à écarter de lui tout risque de propagation du cancer et à éliminer celui-ci. La chimiothérapie est une association de divers traitements médicamenteux. Il existe trois manière d’administrer les médicaments au patient : l’intraveineuse, la voie orale, la ponction lombaire. Dans tous les cas, l’objectif est d’envoyer les médicaments dans le sang. En effet, la combinaison de ces différents médicaments doit permettre de tuer efficacement les cellules cancéreuses qui circulent dans le sang du patient. La chimiothérapie constitue une véritable stratégie définie dans ce que l’on appelle un plan de traitement. Elle est réajustée à mesure que l’état de santé du patient évolue.