Il est important d’avoir une bonne connaissance des MST et des autres infections que l’on peut contracter via des relations sexuelles. Cela permet de prendre les précautions qui s’imposent pour se protéger et pour protéger aussi son partenaire.
Ce principe est valable pour toute personne qui a une activité sexuelle régulière mais particulièrement pour celles qui ont des activités sexuelles soutenues, et non protégées. Pour ne pas avoir à souffrir d’une MST ni contaminer les autres, il faut s’informer correctement et agir en conséquence. Car si certaines MST sont assez bénigne, d’autres sont malignes et ne se manifestent par aucun symptôme, détruisent de l’intérieur sans que l’on s’en rende compte et peuvent même causer la mort. Pour ne pas en arriver là, il faut prendre au sérieux le fait de se renseigner sur les MST et les différentes infections qui peuvent contaminer n’importe qui, qui ne se protège pas.
Les chlamydioses sont une infection causée par un germe nommé chlamydia trachomatis. Ce germe ne produit pratiquement aucun symptôme chez la femme. Le plus souvent, ce sont juste des pertes minimes qui se manifestent, mais qui n’attirent généralement pas l’attention de la femme en question. Et pendant ce temps, il chemine lentement, mais sûrement dans les voies génitales et entraîne une infection de la trompe. Et chez les adolescentes, la situation peut être assez grave, l’organisme est encore immature et ne peut se défendre comme il se doit contre la bactérie. Chez l’homme, les chlamydioses se manifestent par des brûlures de l’urètre. Dans les deux cas, le traitement consiste à prendre des antibiotiques pendant 1 semaine à 10 jours. Les condylomes sont à prendre au sérieux du fait qu’elles sont sournoises. En effet, il peut y avoir des verrues visibles ou non en cas de condylomes. Celles-ci gagnent le col de l’utérus et peut, mais c’est assez rare, causer un cancer de cette région. Les mêmes excroissances se présentent également chez l’homme au niveau de la verge. Le traitement efficace est l’élimination de ces verrues au laser CO2.
Pour la gonococcie, les symptômes au féminin sont des pertes importantes, épaisses et jaunes. Chez l’homme, le symptôme consiste en un écoulement de l’urètre. Pour l’un comme pour l’autre, le traitement est basé sur des antibiotiques à prendre en une seule fois ou via une injection intramusculaire unique. Quant à l’herpès génital, les symptômes pour la femme et pour l’homme sont des lésions très douloureuses sur les organes génitaux la première fois, mais moins en cas de récidive. L’aciclovir est le plus efficace au début des poussées et en continu en cas de crises répétées. La syphilis chez la femme se manifeste par une légère ulcération du vagin et de la verge chez l’homme. C’est un antibiotique spécifique en injection qui en vient à bout.