L’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) : quelques précisions

Vous accompagnez au quotidien une personne à mobilité réduite âgée de moins de 60 ans. Dans ce cas, vous êtes en droit de percevoir un soutien financier. Il s’agit de l’allocation compensatrice pour tierce personne (ACTP) et sachez que, malgré l’apparition de la prestation de compensation du handicap (PCH), vos droits concernant l’ACTP ne sont aucunement remis en cause : vous percevrez quoi qu’il arrive ce soutien financier. Voici un rappel des conditions d’éligibilité et un résumé de son fonctionnement.

Pourquoi cette aide ?

Cette aide vous est utile pour assumer les frais occasionnés par l’embauche d’une tierce personne (une infirmière par exemple) ; La mission principale de cette personne étant de vous décharger d’une partie des tâches quotidiennes. Elle prendra soin d’un parent en perte d’autonomie mais également de votre domicile. Faire appel à une infirmière ou d’une aide à domicile vous fera gagner un temps précieux.
En effet, prendre en charge une personne à mobilité réduite constitue un investissement de temps et d’argent. De plus, l’aménagement d’une habitation afin d’améliorer le quotidien du patient, constitue un coût à ne pas négliger. L’installation d’un monte-escalier est souvent recommandée si vous disposez d’une maison sur plusieurs étages. Vous trouverez différentes gammes de monte-escalier (droit, tournants…) sur thyssenkrupp home solutions, dont les modèles sont solides et fiables. Pour continuer à percevoir l’ACTP, il est impératif de répondre aux conditions d’attribution obligatoires.

Comment continuer à en bénéficier ?

L’installation d’un monte-escalier devient une priorité lorsque la personne dont vous vous occupez possède un taux d’incapacité supérieur ou égal à 80 %. Informez-vous sur le prix du monte escalier et voyez quelles sont les possibilités qui s’offrent à vous pour financer ce dispositif.
Revenons maintenant à l’ACTP, rappelez-vous qu’elle est accordée également en fonction des critères suivants : des revenus inférieurs à ceux exigés pour bénéficier de l’allocation aux adultes handicapés (AAH), nombre de personnes dans le foyer (seul ou en couple et nombre d’enfants), état physique justifiant l’utilisation d’une aide et le type de tâches à confier à cette personne aidante. Le montant de l’aide dépend de ces mêmes conditions. Enfin, sachez que vous devez vivre en France métropolitaine (résidence habituelle).

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