Que savoir sur la phobie sociale ?

La phobie sociale, au même titre que les TOC et l’état de stress post-traumatique, figure dans la liste des troubles anxieux. Aussi appelée « anxiété sociale «, la phobie sociale se caractérise par une peur intense qui peut se transformer rapidement en angoisse profonde lorsque la personne concernée se retrouve au milieu d’une foule. Dès lors que cette personne est soumise au regard des autres, notamment d’individus qui lui sont étrangers ou qu’elle doit prendre la parole devant une certaine assistance, une peur viscérale l’envahit tout entier.

La raison de la phobie sociale

Pour quelle raison une personne développe une phobie sociale et est tétanisée devant des inconnus ? Plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu, mais des études montrent que l’un des plus importants semble être d’origine familiale. Autrement dit, si un membre de la famille souffre de phobie sociale, il y a des risques qu’un autre en soit également atteint. Des perturbations hormonales peuvent aussi causer une phobie sociale. Il semblerait que des perturbations des neuromédiateurs pourraient intervenir : la phobie résulte alors d’un hyperfonctionnement du système noradrénergique et une hypoactivité du système dopaminergique. Cependant, l’environnement et l’éducation ont un rôle prépondérant dans la survenue d’une phobie sociale. Ce qui veut dire qu’une personne qui aurait vécu dans une famille qui n’avait que peu ou pas d’interaction avec l’extérieur a plus de risques de développer une phobie sociale. Les enfants couvés à l’excès et à qui on a défendu d’avoir des contacts avec ceux qui ne sont pas membres de leur famille ont plus de risque de devenir phobiques. Quelqu’un qui a vécu une expérience traumatisante sous le regard des autres peut avoir une phobie sociale.

Les conséquences de la phobie sociale

Une personne phobique peut souffrir d’autres troubles psychologiques, par exemple un autre trouble anxieux tel que l’éreutophobie, la peur de rougir en public ou encore l’agoraphobie qui est la peur des espaces publics. Mais le plus souvent, les phobiques ont très peu ou pas d’estime pour leur propre personne. Ce sentiment les mène malheureusement à la dépression. Cela entraîne certains à une consommation excessive d’alcool ou d’autres substances aux propriétés anxiolytiques. Il arrive aussi que les phobiques aient un trouble de la personnalité qu’on appelle « personnalité évitante ». En toute logique, la vie sociale des phobiques est considérablement réduite, ce qui veut dire peu ou pas de loisirs ou incapacité à avoir une vie amoureuse. Ils ont aussi des difficultés à travailler en équipe, à assister et à participer à une réunion professionnelle, etc. Pour surmonter ce type de phobie, les sites comme http://phobie-sociale.fr proposent quelques pistes à essayer. Ce trouble n’est pas facile à surmonter, mais il n’est pas aussi impossible à traiter. Alors, essayez. Dans tous les cas, si un phobique n’est pas pris en charge ou s’il refuse de l’aide, son état peut se dégrader et il peut en arriver à une phobie sociale généralisée. En fait, c’est triste à dire, mais un phobique n’a pas une qualité de vie agréable.

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